Depuis le placement en redressement judiciaire de Vencorex, la plateforme chimique, moteur économique du territoire est en danger. Un nombre considérable d’emplois dépendent aujourd'hui de l’activité de Vencorex : près de 500 sur la plateforme chimique et, indirectement, 1 000 emplois industriels et plusieurs milliers d'autres induits par ces activités chez des prestataires et fournisseurs. C'est un pan entier de l'industrie chimique locale et du dynamisme industriel du territoire qui est menacé. De l'activité de la plateforme dépend aussi la capacité de la Ville à financer ses services publics et apporter un soutien à la population.
Les élus de Pont de Claix soutiennent la mobilisation des salariés et sont présents à leurs côtés. Christophe Ferrari, agissant à la fois en tant que maire et président de Grenoble-Alpes Métropole, multiplie les interpellations et les actions auprès de l’État afin de trouver une solution pérenne pour le site de Pont de Claix.
A ce jour, un seul repreneur s'est manifesté pour les activités de Vencorex, avec une proposition permettant de conserver 54 emplois.
Du 23 octobre au 24 décembre, les salariés ont mené une grève et bloqué la plateforme, en organisant des tours de veille afin de garantir la sécurité du fonctionnement des installations.
Le vendredi 8 novembre, le tribunal de commerce de Lyon a accepté de prolonger la période d'observation jusqu'au 6 mars 2025.
En janvier, des eurodéputés ont également apporté leur soutien au mouvement en envoyant au premier ministre François Bayrou une lettre pour l'alerter sur la menace qui plane sur l'entreprise et demander sa nationalisation temporaire.
Signez la pétition dès aujourd'hui sur cette page.