Depuis le placement en redressement judiciaire de Vencorex au mois de septembre, la plateforme chimique, moteur économique du territoire est en danger. Un nombre considérable d’emplois dépendent aujourd'hui de l’activité de Vencorex : près de 500 sur la plateforme chimique et, indirectement, 1 000 emplois industriels et plusieurs milliers d'autres induits par ces activités chez des prestataires et fournisseurs. C'est un pan entier de l'industrie chimique locale et du dynamisme industriel du territoire qui est menacé. De l'activité de la plateforme dépend aussi la capacité de la Ville à financer ses services publics et apporter un soutien à la population.
À ce jour, un seul repreneur s'est manifesté pour les activités de Vencorex, avec une proposition permettant de conserver 54 emplois.
Du 23 octobre au 24 décembre, les salariés ont mené une grève et bloqué la plateforme, en organisant des tours de veille afin de garantir la sécurité du fonctionnement des installations.
Les élus de Pont de Claix soutiennent la mobilisation des salariés et sont présents à leurs côtés. Christophe Ferrari, agissant à la fois en tant que maire et président de Grenoble-Alpes Métropole, multiplie les interpellations et les actions auprès de l’État afin de trouver une solution pérenne pour le site de Pont de Claix. En janvier, des eurodéputés ont également apporté leur soutien au mouvement en envoyant au premier ministre François Bayrou une lettre demander la nationalisation temporaire de l’entreprise. Cette solution a finalement été rejetée par le gouvernement.
Le jeudi 6 mars, le tribunal de commerce de Lyon a accepté de prolonger la période d'observation de 6 mois avec une audience intermédiaire prévue le 3 avril.
Les salariés ont aujourd’hui un projet de reprise et travaillent à la création d’une SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) qui serait portée par une gouvernance partagée associant les salariés, les acteurs publics, les industriels fournisseurs et clients.
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